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Hyundai coupe

Aux yeux de beaucoup, Hyundai est un constructeur automobile coréen. Mais c'est en réalité beaucoup plus que cela, à savoir un véritable empire incluant des branches dans les secteurs de l'électronique, de la construction navale ou encore de l'équipement militaire. Et tout cela à l'initiative d'un seul homme, Chung Yu-Yung, un fils de paysans coréens qui commença à conquérir le monde au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque l'on parle de construction automobile chez Hyundai, il convient donc d'utiliser le nom de Hyundai Motors, entreprise créée en 1967 et qui sortit sa première voiture en 1973 : la Hyundai Pony.

Longtemps considérée comme un constructeur de voitures low-cost et idéales pour un achat d'occasion, la firme sud-coréenne a amorcé en 2010 un virage à 180 degrés. Douze ans auparavant, Hyundai avait racheté son principal concurrent, Kia, et c'est sous la bannière des deux marques que le constructeur s'est lancé dans une redynamisation de son image à travers notamment l'utilisation de technologies de pointe dans ses modèles. Hyundai est aujourd'hui, Kia inclus, le quatrième constructeur mondial. Installée en France à la Défense depuis 2014, Hyundai Motors France a bien l'intention de conquérir l'Hexagone, même s'il a enregistré entre 2012 et 2013 une forte chute de ses ventes (-10,4%), avec 25738 immatriculations la seconde année.

Le coupé dans l'histoire de Hyundai

Les Américains l'appellent Tiburon, et les Asiatiques Tuscani : Hyundai a sorti son premier vrai coupé en 1996. Il existait déjà depuis six ans une version coupé de l'Excel/Pony, qui fut commercialisée en France en 1992 et baptisée Scoupe. Voiture la moins chère de sa catégorie, le Scoupe a justement disparu du marché en 1996 au profit justement du Hyundai Coupé. Il est devenu si rare qu'il est très difficile d'en trouver sur le marché de l'occasion : il en deviendrait presque une voiture de collection ! Le Hyundai coupé, donc, a connu trois générations, identifiées comme le RD1 (1996-1999), le RD2 (2000-2002) et le GK3 (2002-2009). Malgré un prix défiant toute concurrence pour des voitures de ce type, les RD1 et RD2, construites sur la plateforme de la Hyundai Lantra, avaient reçu l'aide de Porsche pour optimiser leurs trains roulants. Elles étaient proposées avec une motorisation unique, une essence 2.0 16V de 143 chevaux. À partir de 2002, le GK3 aura droit à une seconde option mécanique, soit un six cylindres 2.7 de 167 chevaux. La gamme de cette troisième génération de coupé Hyundai fut enrichie, puis simplifiée, avant de disparaître à son tour en 2010, année du virage stratégique opéré par la marque coréenne. La GK3 reste accessible à de rares privilégiés sur certaines places de marché spécialisées dans les véhicules d'occasion.

Hyundai coupé : deux modèles sur les traces des grandes

Par la suite, la marque coréenne souhaite donner la priorité à de véritables coupés sport. La première tentative de Hyundai porte, à partir de 2009, le nom de Genesis Coupé. Pour le constructeur, Genesis fait référence à ce qui est le premier véhicule premium lancé sur les chaînes, en attendant d'autres modèles. Hyundai entend ainsi marcher sur les platebandes des BMW Série 5, Mercedes Classe E et autres Lexus GS. Mais sa vraie rivale sera la Nissan 370Z, pourtant plus chère. Et la marque coréenne ne résistera pas à cette concurrence franco-japonaise. Malgré un relooking en 2012 pour que le Genesis Coupé s'accorde avec le design des autres modèles Hyundai, les ventes ne décollent pas et la production est définitivement arrêtée en 2013. Quel coupé Hyundai reste donc sur le marché ? Un seul modèle à l'heure actuelle résiste à la tempête, à savoir le Veloster Turbo. Car un autre coupé du même nom, le Veloster à moteur atmosphérique avec ses quatre cylindres essence 1.6 140 chevaux, est lui aussi passé à la trappe du manque de rentabilité en 2013. Il n'est désormais plus disponible que sur le marché des véhicules Hyundai d'occasion.

Veloster Turbo : le survivant

Avec le Veloster Turbo, Hyundai joue les cartes de l'originalité et du dynamisme. La première s'appuie sur le design du coupé, inspiré des motos et surtout marqué par une belle asymétrie : une seule porte sur le flanc gauche, et deux sur le flanc droit. Quant au dynamisme, il tient à ses dimensions finement étudiées de 4,25 mètres de long pour 1,40 mètre de haut, mais aussi au poids du modèle (moins de 1 200 kilos), à ses lignes aérodynamiques, et à la présence sous le capot d'un moteur quatre cylindres en ligne 1,6 litres 186 chevaux, doté de 16 soupapes à injection directe turbo. Ce Veloster, équipé d'une boîte de vitesse manuelle à six rapports, présente encore 265 Nm de couple entre 1 500 et 4 500 tours par minute. Des équipements de série tels que la sellerie cuir, le toit ouvrant et le GPS intégré en font en outre le porte-drapeau de la nouvelle image de Hyundai. Avec des émissions de CO² de 157 g/km et une consommation mixte de l'ordre de 6,9 litres aux cent kilomètres, les acheteurs doivent toutefois s'acquitter de 2 200€ de malus en plus du prix de la voiture. Des économies potentielles sont donc à réaliser en privilégiant un Hyundai coupé d'occasion.