MINI Countryman

Ensuite, en 2004, il lance une version cabriolet, trois ans après l'introduction sur les marchés de la Mini Retro. Les Minis des années 50, au contraire, avaient d'emblée été disponibles dans diverses formes de carrosserie. Il est évident que le fabricant anglais n'avait pas proposé ces Minis, à l'époque, de version cabriolet, mais on a pu trouver très tôt des modèles plus pratiques dans sa collection. Citons la version break, par exemple, baptisée « Mini Estate ». Celle-ci sera relancé en modèle rétro en 2007 sous l'ancien nom « Mini Clubman ». En revanche, BMW ne pouvait pas concevoir un modèle pick-up sur la base de la Mini, similaire à celui qui existait dans les années 60. Ils se sont plutôt tournés vers une modèle break au châssis allongé, avec portes arrière à double battant et boiseries sur les flancs. Ce modèle était connu entre 1961 et 1969 sous le nom de « Mini Country man ».

Le modèle crossover de la Mini Countryman est commercialisé en 2010

Les boiseries du modèle d'origine ont été laissées de côté pour la réédition en look rétro de la Mini Countryman. En revanche, chez BMW, on a trouvé que l'ancienne appellation se prêtait très bien à un nouveau crossover Mini. Alors que les autres modèles de la gamme Mini constituaient davantage des voitures de ville, le Mini crossover devait être associé au plaisir du tout-terrain, d'où l'idée de garder le nom « Mini Countryman ». A l'instar de son ancêtre, la Mini Countryman avait été conçue sur la base de la plateforme du modèle normal. En revanche, le châssis de ce petit SUV a été allongé à 4 m de long, ce qui faisait de la Mini Countryman le plus grand modèle de la famille Mini. La Mini Countryman avait pour particularité d'être disponible, en option, avec la transmission intégrale pour les motorisations essence et diesel les plus puissantes. Le moteur d'entrée essence générait jusqu'à 72 kW (98 ch) et le moteur d'entrée diesel, 66 kW (90 ch).