Pour ceux qui auraient vécu dans une grottes les dix dernières années : Polestar est la marque sœur de Volvo, et toutes les deux bénéficient des technologies partagées de la maison mère chinoise Geely. Ce faisant, après que le Volvo EX90 soit passé à l’architecture 800 volts, son cousin le Polestar 3 fait de même.

Plus de volts, moins de temps

Le Polestar 3 passe ainsi d’une architecture électrique de 400 volts, à une architecture à 800 volts. Le SUV sino-suédois bénéficie donc d’une tension accrue qui lui permet d’augmenter sa puissance maximale de charge à 350 kW. Sur une borne adaptée, il pourra désormais voir sa charge passée de 10 à 80% en 22 minutes. C’est 25% plus rapide qu’avant.

Cette évolution d’architecture est accompagnée par une modification de l’entièreté du système de propulsion, des moteurs aux batteries. Le moteur arrière de l’entrée de gamme produit désormais 333 ch, tandis que les versions à double moteurs annoncent désormais 544 et 680 ch. Un sacré bond par rapports aux anciennes puissances respectives de 299 ch, 489 ch et 517 ch.

Batterie plus petite, autonomie accrue

La nouvelle architecture fait également appel à des nouvelles batteries. L’ancien accu de 111 kWh est remplacé par une batterie de 92 kWh sur l’entrée de gamme. Sa capacité étant sacrément coupée, l’autonomie est réduite à 604 km.

Les versions à double moteur s’équipent quant à elles d’une batterie de 106 kWh, et leurs autonomies passent à 635 km et 593 km sur la version Performance. Polestar complète le tableau avec un moteur avant débrayable (comme sur la Polestar 2) et un processeur plus rapide pour l’ordinateur central.