La Rolls-Royce Phantom souffle ses 100 bougies. Histoire de célébrer ce centenaire, la marque ultra-luxueuse crée une série spéciale limitée à 25 exemplaires. Il n’y a d’ailleurs pas que son nombre d’unités qui la rend spéciale…

Or massif

Voici la Rolls-Royce Phantom Centenary Private Collection, une édition spéciale de la plus grande et la plus opulente des Rolls jamais construite. Pour marquer le coup des 100 ans, les Anglais n’y vont pas avec le dos de la cuillère : les équipes ont besoin de 40 000 heures de travail pour l’assembler !

C’est bien plus que n’importe quelle autre voiture et les raisons sont multiples. D’abord, la statuette Spirit of Ecstasy qui prône sur la calandre est ici en or massif 18 carats et recouvert d’une couche en or 24 carats. Ensuite, la teinte bicolore fait référence aux Phantom d’avant-guerre et les jantes sont spécifiques et comptent 25 branches.

Limite entre histoire et mauvais goût

Dans l’habitacle, la Rolls-Royce Phantom Centenary Private Collection prend un virage sec vers le cours d’histoire. Vu qu’elle célèbre les 100 ans de la marque, on trouve des touches dans tous les coins : du bois Blackwood utilisé sur la planche de bord, au liseret dans les contre-portes qui fait référence au littoral de Rayol-Canadel-sur-Mer, ou Sir Henry Rolls passait ses hivers.

Le plus impressionnant – ou perturbant, en fonction des goûts – est l’habillage de la banquette arrière. Il s’agit d’un tissu imprimé spécifique qui reprend trois tableaux d’histoire sur trois couches. Les lieux importants à Rolls-Royce, les anciennes Phantom et enfin une représentation abstraite de sept propriétaires importants de Phantom. Non, nous non plus on ne sait pas ce qu’ils fument chez Rolls…

Le V12 de 6,75 litres reste bien évidemment de mise, mais cette Rolls-Royce Phantom Centenary Private Collection se distingue encore par un dernier élément : son prix. Il n’y a pas de catalogue officiel, mais les bruits de couloirs disent que chacun des 25 exemplaires reviendra à près de 3 millions d’euros…