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Essai : BMW i7, si Monsieur le PDG veut bien se donner la peine (2023)

Avec la refonte totale de la BMW Série 7, s’accompagne d’office une nouvelle variante électrique. La nouvelle i7 frappe fort ! Non seulement au niveau du look, mais surtout avec des belles performances et une autonomie maximale de 625 km. Monsieur le PDG est-il satisfait ?

En bref

La BMW i7 est la version 100% électrique du vaisseau amiral de Munich. Elle cherche à marquer les esprits, non seulement par son esthétique singulière mais surtout par sa technologie électrique et ses gadgets embarqués.

Pro

Points forts

  • Confort général
  • Finition luxueuse
  • Motorisation performante
Contra

Points faibles

  • Prix
  • Design
  • Ergonomie

Le BMW i7 sur Autoscout24 ?

Vers les petites annonces !

L’électrification. Voilà un mot qui semble collé à nos lèvres. Qu’on soit pour ou contre, le fait est qu’elle est dans l’air du temps, et ce pour les petits comme pour les grands modèles. Avec la refonte de son vaisseau amiral, BMW ne se pouvait d’ignorer le fameux électron (pas si) libre qui domine plus l’actualité que le marché. En sus, Munich fait d’une pierre, deux coups. L’arrivée de la nouvelle Série 7 s’accompagne d’office d’une variante électrique, baptisée i7.

BMW i7 (2023) static, profile view

Extérieur

Quand on parle de design, impossible d’ignorer l’éléphant dans la pièce. Ou devrions-nous dire le cachalot ? Avouez-le, i7 ou Série 7, le vaisseau amiral de BMW ressemble plus à un mammifère marin qu’a un félin athlétique. La faute à sa taille déjà. À 5,39 m de long, la 7 grandi par de 17 cm rapport à sa devancière. Elle abandonne aussi les deux variantes de longueur au profit d’un seul long empattement de 3,21 m. Un point c’est tout. Pourtant, là où la Série 7/i7 change le plus c’est…en hauteur ! Non, elle ne devient pas SUV, mais elle monte désormais jusqu’à 1544 mm, soit 65 mm de plus.

Vient ensuite le coup de crayon des équipes de design allemandes. À bas la discrétion, vive les gros traits et la grande calandre (illuminée en option) qui viennent saupoudrer une forme de berline somme toute assez simple. La 7 se démarque aussi par sa signature lumineuse à double étage tandis qu’à l’arrière, on trouve deux feux distincts, contrairement à la tendance. Pas de sortie d’échappement non plus, vraies ou fausses, ce qui rend la différenciation entre i7 et Série 7 encore plus difficile.

BMW i7 (2023) static, rear view

Intérieur

Tant son design extérieur divise, tant l’habitacle de la BMW i7 réussit le doux mélange d’être à la fois agréable et en avance sur son temps. La planche de bord est dominée par les deux écrans de l’infodivertissement (14,9 pouces) et de l’instrumentation (12,3 pouces). Pourtant, ce n’est pas le clou du spectacle. Une sorte de bande vitrée domine également le tableau de bord. Elle sert d’illumination mais cache également les commandes des sièges dans les portières, les bouches de ventilation et d’autres commandes au centre. Quoiqu’un peu « bling bling », l’intégration est parfaite.

Ce n’est pourtant pas le seul gadget. En plus du fameux Gesture Control qui permet de commander l’infodivertissement avec des mouvements de main, on trouve des portes à ouverture/fermeture électrique, des accoudoirs chauffants en plus des sièges, un toit panoramique aux lignes LED intégrées et des écrans tactiles de 5,5 pouces dans les portes arrière. Ces derniers sont d’ailleurs utilisés pour le plus grand gadget de tous : le Theatre Screen. Un énorme écran de 31 pouces qui descend du ciel de toit. En plus de donner un peu d’intimité aux passagers arrière, il offre surtout un niveau de divertissement encore inconnu dans le monde automobile.

BMW i7 (2023) dashboard

Avec tous ces gadgets, on en oublierait presque de parler des éléments importants dans une grande berline, si pas limousine vu la taille. BMW n’y est pas allé de mainmorte. La finition est exemplaire et l’habitabilité se compare à celle d’une suite 5 étoiles, à l’avant comme à l’arrière. Côté pratique, le coffre de l’i7 taille à 500 litres, soit 40 litres de moins que dans les variantes à moteur essence.

BMW i7 (2023) interior

Moteur

Sous le capot, BMW choisit la simplicité en n’offrant, pour l’instant, qu’une seule motorisation. Enfin, du moins si on parle de la motorisation électrique. Deux moteurs électriques – un sur chaque essieu – fournissent ensemble 544 ch et 745 Nm de couple. Assez pour envoyer cette grosse bête de 2,6 tonnes jusqu’à 100 km/h en seulement 6,6 secondes.

Chaque électrique ne semble aussi importante que sa batterie. Heureusement, BMW se donne ici les moyens avec un accu de 101,7 kWh (net). Bien que la batterie soit plus petite que celle du SUV iX, le meilleur aérodynamisme de la berline lui confère une plus grande autonomie, variant de 591 à 625 km (WLTP) en fonction de l’équipement. Côté charge, c’est la même mélodie. 22 kW maximum sur une prise triphasée et 195 kW sur une borne de charge rapide. En français : l’i7 devrait pouvoir passer de 10 à 80% de charge en 34 minutes.

BMW i7 (2023) dynamic, front view

Sur la route

Ces dernières années, le fameux freude am fahren (plaisir de conduite) de BMW s’est quelque peu dissous, se métamorphosant en confort. L’i7 est peut-être le paroxysme de cette transition. Dès que la portière est fermée – ou se ferme toute seule – plus aucun bruit extérieur ne transparaît. Pas même en mouvement. En sus, l’i7 fait de son mieux pour aplanir toutes les aspérités de la route. Non pas de par son poids, mais grâce à sa suspension à air de série. Certains se plaindront que le « plaisir de conduire » n’est plus, mais cette dimension n’a jamais réellement convenu à une limousine.

La technologie aide également ce confort. On a déjà mentionné la suspension à air, mais le train arrière directionnel joue peut-être un rôle plus important sur un véhicule de près de 5,4 m de long. Qu’en est-il de la tranquillité d’esprit ? Sur ce point, notre i7 d’essai n’affichait pas la même soif de moineau (18,4 kWh/100 km) que dans la fiche technique. Avec une moyenne de 23,4 kWh/100 km, l’autonomie descend aux alentours des 500 km.

BMW i7 (2023) driving, rear view

Prix

En tant que porte-étendard de la marque, qu’il s’agisse de celle à l’hélice bleue ou sa division électrique, la BMW i7 n’est pas donnée. Tout commence à 137 900 € (France : 151 800 €), mais la liste d’option peut facilement faire grimper la facture. Envie d’une couleur biton ? Environ 12 000 €, s’il vous plaît. Du véritable cuir dans l’habitacle ? Plus de 12 000 € ! L’énorme écran de 31 pouces pour que Monsieur le PDG se divertisse sur Amazon Fire ? 4 900 €. Somme toute, la BMW i7 est chère, mais elle reste plus abordable que sa concurrente principale de Stuttgart…

Verdict

Bien que ses choix esthétiques divisent les foules, force est de constater que la BMW i7 est l’une de ces grandes berlines électriques qui n’existait pas encore. Une réelle limousine qui chouchoute tant ses passagers arrière qu’avant. Elle y parvient non seulement avec une série de gadgets tape-à-l’œil, mais aussi avec une série de qualités fondamentales et un confort indéniable.

Fiche technique

  • Moteur : 2 moteurs électriques
  • Puissance : 544 ch
  • Couple : 745 Nm
  • Transmission : rapport fixe, 4x4
  • 0-100 km/h : 4,7 s
  • Vitesse maximale : 240 km/h
  • Coffre : 500 l
  • Batterie : 101,7 kWh (net)
  • Consommation : 23,4 kWh/100 km (mesurée)
  • Autonomie : 625 km (WLTP)
  • Prix : 137 900 € (France : 151 800 €)

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