En bref

Il y a trois ans, le paysage européen changeait à jamais avec l'arrivée de la Tesla Model 3. La marque américaine déballe aujourd'hui un facelift, au nom de code « Highland », qui associe un confort de conduite amélioré à une allure plus affûtée et offre (encore) plus de technologie.

Tesla défie le secteur automobile depuis sa création, et avec un certain succès ! Le constructeur américain a changé à jamais la façon dont on envisage les voitures électriques. Bien que la Model 3 soit vendue aux États-Unis depuis 2017, Tesla ne prévoit absolument pas de nouvelle génération pour la berline de six ans. Un facelift est pourtant bien nécessaire. Voici la nouvelle Model 3, nom de code « Highland » !

Extérieur

De l’extérieur, difficile de passer à côté de ce facelift. En effet, la face avant plutôt polarisante de la Model 3 sont remplacé par des projecteurs aux lignes acérées. Avec la disparition des phares antibrouillard au bas du pare-chocs, cela donne à la Model 3 une allure plus intrigante. Comme une voiture venue d'un futur lointain.

Ce n’est pas tout, car c’est à l’arrière que la Model 3 gagne le plus de points. Les deux sont désormais joliment bombés et le diffuseur intégré au pare-chocs semble bien plus sportif. L'habitacle, quant à lui, continue à ressembler à une boule placée sur la carrosserie, à la manière du vaisseau des Jetson.

Intérieur

De quoi a-t-on réellement besoin dans l'habitacle d'une voiture ? Eh bien, selon Tesla, pas grand-chose. À part une tablette centrale, un volant et une bande LED lumineuse, on n’a pas grande chose d’autre dans l’habitacle de cette nouvelle Model 3. Il n’y a même plus de place derrière le volant pour des commodos ou un sélecteur de rapports ! Il faut donc désormais glisser son doit sur le flanc gauche de l’écran pour mettre la berline en mouvement tandis que les commandes des clignotants sont…tactiles et sur le volant !

Ce dernier point est particulièrement remarquable, et pas dans le bon sens du terme. C’est simple : il est impossible d’actionner un clignotant au milieu d’un rond-point. Quelque chose nous dit donc que l'Europe va bientôt rappeler Tesla à l’ordre. En revanche, les passagers arrière disposent d'un écran d'infodivertissement séparé sur lequel ils peuvent regarder Netflix et Youtube. À prendre ou à laisser.

Moteur

Comme précédemment, la Tesla Model 3 faceliftée est commercialisée en trois versions (la Performance n'a pas encore été officiellement dévoilée). On a préféré laisser de côté la version Long Range pour essayer la Model 3 sans nom. C’est, pour ainsi dire, l'entrée de gamme, avec un moteur électrique de 283 ch et 420 Nm sur l'essieu arrière qui tire son énergie d'une batterie LFP de 57,5 kWh (net). La charge, quant à elle, peut se faire à 11 kW en courant alternatif et 170 kW en courant continu.

Ce sont là des chiffres qui n'ont rien d'extraordinaire dans le paysage des électriques de nos jours, mais grâce au poids relativement faible de la Model 3 (1 765 kg) et à sa ligne aérodynamique améliorée, elle peut encore se targuer d'un 0 à 100 km/h en 6,1 secondes et d'une autonomie de 554 kilomètres (WLTP). Et s'il en faut plus, il y a toujours la Long Range bien sûr avec 500 ch, 678 km (WLTP) d'autonomie et 250 KW de charge rapide en courant continu.

Sur la route

Cette Model 3 d'entrée de gamme roule-t-elle donc comme une vraie Tesla ? Eh bien... oui ! Même après le facelift, la Model 3 reste relativement sportive en termes de suspension, de direction et l’accélérateur. La conduite une pédale fonctionne toujours superbement (seul Polestar le fait peut-être mieux), tandis qu’un meilleur amortissement améliore la suspension et l’isolation phonique améliorée rend la Model 3 beaucoup plus confortable et silencieuse.

Certes, on est toujours sur le siège au lieu d’être assis dedans, et l’ergonomie n’est pas réellement au rendez-vous ? Cependant, il y a toujours un soupçon de simplicité dans la conduite d'une Tesla que ses concurrentes n'ont pas réussi à égaler. Et puis, bien sûr, il y a l’efficience absurde, bien sûr. Avec une consommation oscillant entre 13,0 et 16,0 kWh (pour 400 km d'autonomie), elle fait aisément mieux que toute la concurrence.

Prix

Ce n’est pas qu’une impression ; la Model 3 est donc un produit beaucoup plus mûr. Non seulement en termes de conduite, mais aussi en termes de finition et de design. Elle maintient ses années d'avance sur la concurrence. Surtout si l'on tient compte du prix : à 45 970 € (France : 42 990 €), c’est hallucinant ce qu’elle offre pour ce prix. La concurrence est souvent 10 000 € plus chère, à l’exception des chinoises, bien sûr.La MG4 est à peu près la seule qui peut faire le poids, bien qu’il ne s’agisse pas d’une berline…

Décision

La Tesla Model 3 « Highland » démontre une fois de plus l’avance que Tesla a sur la concurrence. C'est la référence en matière de voitures électrique, mais pas en matière d’ergonomie…