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Essai: Dodge Challenger – Big Boy's Toy

Quand les Européens revisitent leurs heures de gloire, ça donne les Beetle, les Mini (target=undefined), les Fiat500.

Aux USA, ce n'est pas avec des citadines populaires qu'on a connu la gloire! C'est avec les Pony Cars et plus encore avec les Muscle Cars, monstres totalement débridés des années 70, époque pré-crise pétrolière. Et voici la réédition de la plus Rock'n Roll, la plus effrayante, la plus méchante d'entre toutes: la Dodge Challenger.

Officielle

La première bonne nouvelle, c'est que contrairement à ce qu'il se passe en général pour ce genre d'engin, il ne sera plus nécessaire de passer par un importateur parallèle pour s'offrir une Challenger. On peut en effet signer un bon de commande et prendre livraison de la voiture auprès du réseau officiel Chrysler/Dodge/Jeep(chez certains concessionnaires sélectionnés), où la garantie sera appliquée et les entretiens seront faits dans les règles de l'art.

S'approcher de la Challenger, c'est déjà un évènement. A côté d'elle, la Mustang qu'on croise de temps à autres sur nos routes a l'air fluette. La Dodge vous jette un regard sombre, ses proportions lui donnent une allure de bête féroce prête à vous sauter dessus de tous ses 5 mètres de long. Un instant, on se demande si cette voiture ne veut pas notre peau. Puis lorsqu'on s'installe à bord, les choses se calment. La voiture est accueillante, les sièges sport sont confortables et vous prennent bien aux épaules. On regrette un peu de ne pas retrouver dans l'habitacle un peu de cette monstrueuse expressivité de l'extérieur, mais bon.

Dès qu'on lance le moteur, ça replace l'ambiance. Un V8 Hemi de 6.1l, ça baille fort quand ça s'éveille. Et surtout, ça vous colle un sourire de sale gosse sur le visage.

Docile

Malgré ses dimensions et son moteur de fusée, la Challenger est très facile à prendre en main, très docile dans le trafic… tant que la route est sèche. Car après quelque jours de mise en confiance, on se laisse de plus en plus aller à pousser les gaz en sortie de virage. Et on est surpris par la facilité de la voiture à envoyer valser son énorme (et sublime) arrière train sur un sol gras. Mais à part ça, rouler en ville avec cette voiture n'est pas plus compliqué qu'avec n'importe quelle citadine. Du moins avant de chercher une place de parking, et avant de passer à la pompe. 20l/100 km en ville, tout de même… Là où elle se fait pardonner, c'est par l'attention que la Challenger attire. Malgré son côté politiquement incorrect dans le monde d'aujourd'hui, ce monstre n'attire que l'admiration et les pouces levés. Le passant aime faire comprendre au conducteur de Challenger que sa voiture est le sommet de la coolitude.

Old School

Reste à dire que pour ce qui est du côté sportif tel qu'on l'entend sur le vieux continent, faudra repasser. Certes, plantée sur ses jantes 20'', la Dodge tient la route en courbe rapide, mais on la sent peu à l'aise dans cet exercice. Comme il y a 40 ans, cette voiture est plus un moteur qu'un châssis. Sur un tracé sinueux imposant des changements d'appuis, c'est dérobade arrière assurée. Soit on en joue en déconnectant l'ESP (réservé aux experts), soit l'ESP coupe la chique aux prestations. Non, son jeu à elle, c'est de faire le dragster. Départ arrêté aux feux rouges, dépassement sur autoroute… Avec 425 ch et 569 Nm, y a de quoi faire. OK, un V8 AMG est plus impressionnant à l'accélération et la boîte auto 5 (!) ne présente pas le raffinement auquel nous sommes habitués en Europe. Donc non, la Dodge ne prend pas l'avantage là non plus. Mais peu importe. Chaque voyage en Dodge Challenger est un évènement. Et surtout, quelle autre voiture de 425 ch, à l'équipement ultra complet (il ne manque par exemple qu'un GPS ou un toit ouvrant, en option) et offrant un look pareil coûte 51 000€? La Challenger est un jouet pour le week-end, comme une Lotus Elise aussi. Sauf que pour grimper dans une Dodge, il ne faut pas être contorsionniste.

Prêt pour la prochaine étape

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