En bref
Le Renault Austral rentre désormais dans les codes familiaux établis par les Scenic E-Tech et Rafale. En plus de sa nouvelle face avant, la marque au losange offre une mise à jour au logiciel du système hybride, afin d’améliorer son confort.
Le Renault Austral rentre désormais dans les codes familiaux établis par les Scenic E-Tech et Rafale. En plus de sa nouvelle face avant, la marque au losange offre une mise à jour au logiciel du système hybride, afin d’améliorer son confort.
Depuis le lancement de l’Austral, 44% des modèles vendus étaient de versions haut de gamme (Esprit Alpine) et 80% sont équipées de la motorisation hybride. Voilà un sacré changement de cap pour Renault, une marque généraliste habituée à offrir des produits milieu de gamme et généralement bon marché. Un facelift pour sabrer le champagne ?
Quand Renault parle de facelift, il faut d’ailleurs les prendre au mot. C’est simple : toute la face avant évolue. Le nouvel Austral dit ainsi au revoir à ses optiques en virgule pour se parer d’un ensemble bien plus horizontal et carré. Tant qu’à parler de formes géométriques, le losange est partout. Des feux, à la signature visuelle. Comment loupé la centaine qui constitue la calandre ?
À l’arrière, cette évolution stylistique se veut bien plus discrète. Après tout, il n’y a ici rien de partagé avec le Rafale, contrairement à la face avant. Les optiques s’offrent donc de nouveaux modules LED plus acérés et le logo deux dimensions est désormais à plat sur le hayon. Pour le reste, Renault présente deux nouvelles couleurs de carrosserie et de nouvelles jantes taillent jusqu’à 20 pouces.
Contrairement à l’extérieur, il ne faut pas s’attendre à grand-chose dans l’habitacle. La raison est simple : l’Austral a introduit un ensemble que ses frères (Espace et Rafale) utilise toujours. Renault ajoute cependant de nouveau sièges sportifs, au maintien latéral accru, sur toute la gamme. On retrouve toujours aussi une banquette arrière coulissante (sur 16 cm) et un coffre offrant jusqu’à 575 litres (555 litres l’hybride).
Pour le reste, on retrouve cette planche de bord horizontale et cette console centrale haute, mais l’entièreté est toujours dominée par le grand écran central vertical. D’ailleurs, c’est une autre partie qui ne nécessite aucune évolution, c’est dire son avance sur le reste du marché ! Renault dit avoir adressé l’un des points noirs de l’ergonomie : le sélecteur de rapport est désormais plus haut. C’est bien…mais 2 ou 3 cm ne vont pas changer le fait qu’il se trouve toujours du même côté que le commodo des essuie-glaces et que le satellite de la radio. Pourquoi ne pas tout rassembler sur un commodo à gauche, comme chez tant d’autres concurrents ?
Au niveau des motorisations, on n’en trouve plus que deux et la boîte auto fait partie de la dotation de série. D’un côté, il y a le 4-cylindres 1,3 litre turbo de 160 ch (indisponible en France) et, de l’autre, on retrouve l’hybride E-Tech. Comme avant, cet ensemble rassemble un 3-cylindres de 1,2 litre et deux moteurs électriques à travers une boîte auto à crabots. L’ensemble produit 200 ch et 410 Nm de couple.
Renault dit d’ailleurs avoir offert une série de mise à jour aux logiciels gérant cet ensemble brillant par sa simplicité. Le nombre de rapport ne changent pas (2 pour l’électrique, 4 pour l’essence), mais la gestion devrait être améliorée. Au final, l’hybride de l’Autral est désormais au niveau de celui du Rafale.
Sur la route, cette amélioration…n’est pas des plus évidentes ! Pour être francs, les trous de couple sont toujours évidents lors des relances, comme sur l’Espace et le Rafale. C’est malheureusement un problème mécanique dû à la boîte à crabot qui nécessite un certain temps pour changer de rapport. En conduite coulée, cela se ressent beaucoup moins et ça aide à réduire la consommation. Après 250 km, « notre » Austral E-Tech Esprit Alpine aux grandes jantes termine avec une moyenne de 5,3 l/100 km.
L’amélioration la plus perceptible du nouvel Austral est cependant à trouver dans son confort. Renault a ajouté de vitres avant laminées, des nouveaux rétroviseurs profilés, ainsi que de nouveaux lèches-vitres pour un meilleur confort acoustique. Il y a aussi une nouvelle poulie plus silencieuse sur la partie électrique et des supports moteurs repensés. Bien qu’on entende toujours le petit 3-cylindres chanter en pleine charge, l’Austral est bien plus silencieux qu’avant.
Le Renault Austral évolue ainsi au niveau du style et du confort, mais pas tant au niveau du prix. L’hybride demandera un minimum de 41 800 €. Notons que l’équipement de série comprend déjà le système Google, le régulateur adaptatif, la caméra de recul ainsi que les feux LED.
L’Austral marque un changement chez Renault. Les clients optent désormais pour le haut de gamme et l’hybride. Voilà pourquoi la marque au losange décide d’améliorer le style, le confort et la fluidité du système hybride. Tout cela, sans toucher à sa soif de moineau !
Fiche technique : Renault Austral full hybrid E-Tech (2025)