Le Renault Symbioz est le second véhicule du groupe Renault à bénéficier de la nouvelle motorisation hybride 160, après un certain Dacia Bigster. Le crossover Français est donc plus puissant, mais son système hybride est surtout plus efficace. Résultat : la consommation baisse.
Le Renault Symbioz est un de ces SUV qui applique la logique du « même en plus grand ». Renault n’est pas étranger à cet adage, puisque l’Espace n’est désormais qu’un grand Austral. Le Renault Symbioz est donc un Captur…en plus grand !
Impossible de passé à côté de la comparaison, car les deux crossovers français partagent la même face avant. Le Symbioz reprend donc le style du nouveau Captur, avec ces feux diurnes verticaux et le nouveau losange en deux dimensions. Une fois sur les flancs, la différence de fait remarquer : le Symbioz est 17 cm plus grand que son petit frère.
Cette croissance se produisant exclusivement dans le porte-à-faux arrière, le Symbioz se dote d’une petite vitre de custode et d’un élément en plastique couleur carrosserie sur la partie arrière. Enfin, il dispose de son propre hayon doté de fins feux.
Derrière ce hayon, se cache bien évidement la principale raison d’être du Symbioz : l’espace de chargement. Le crossover français offre de 492 jusqu’à 624 litres, grâce à la banquette arrière coulissante sur 16 cm. C’est plus de 150 litres de plus que son petit frère, et à peine 50 litres de moins que le plus grand Austral.
Pour le reste, l’habitacle joue la même mélodie que l’extérieur. C’est-à-dire : tout est partagé avec le Captur. Ce faisant, le Symbioz doit faire avec un habitacle qui ne dissimule pas son âge, surtout par rapport aux récents Austral, Espace et Scenic. Pas de dalle moderne verticale ou même de sélecteur de rapport derrière le volant. La finition est également au niveau des Renault d’antan. Heureusement, on trouve quand même le système d’infodivertissement Google, mais il passe ici à travers un écran basse définition vertical de 10 pouces.
Histoire d’offrir un petit coup de pouce à son « grand Captur », Renault améliore la motorisation hybride. On retrouve toujours cette fameuse boîte automatique à crabots, utilisant deux rapports pour la partie électrique et quatre pour l’essence, mais elle bénéficie des améliorations apportées sur les Austral, Rafale et Espace.
Le moteur essence passe également de 1,6 litre à 1,8 litre, grâce à une course plus longue offrant plus de couple. Tout cela, combiné à une batterie plus grande de 1,4 kWh, permet au Symbioz de produire 156 ch et 250 Nm de couple. La puissance n’est pourtant pas le bénéfice le plus important, puisque le nouveau système hybride fait passer la consommation moyenne de 4,7 à 4,3 l/100 km. Les émissions de CO2 réduisent également de 105 à 98 g/km.
Renault est le numéro 2 de l’hybride en Europe et on comprend pourquoi. Cela étant, la motorisation 1,6 litre du Symbioz n’était pas la plus rapide, sa boîte était accrocheuse et son 4-cylindres semblait toujours devoir monter dans les tours. Avec l’arrivée de cette nouvelle motorisation, ces points négatifs sont presque totalement gommés !
Le Symbioz roule davantage à l’électricité pour un confort sacrément accru. Une fois que le 4-cylindre se réveille, il le fait dans une sonorité agréable. Il semble également produire plus de puissance à bas régime, ce qui réduit les bruits dans l’habitacle.
Cette motorisation nous avait déjà agréablement surprise à bord du Dacia Bigster, mais le Symbioz réussit à faire mieux grâce à son aérodynamique plus favorable. Lors de notre essai, la soif du crossover français est même passée à 3,9 l/100 km dans les alentours de Chantilly ! Au total, combinant la circulation urbaine à un peu d’autoroute, « notre » Symbioz Esprit Alpine aux jantes de 19 pouces affiche une moyenne de 4,7 l/100 km. Beau résultat !
La nouvelle motorisation full hybrid 160 du Symbioz vient totalement remplacer l’ancienne version de 145 ch. Bien qu’elle soit plus puissance et plus frugale, cette variante est également (légèrement) moins chère. Le Symbioz hybrid commence à partir de 34 300 € . Cela étant, le Français reste plus onéreux que son frère roumain, plus grand et doté de la même motorisation…
Le Renault Symbioz accueilli cette nouvelle motorisation hybride à bras ouvert. Non seulement, il gagne en puissance et en confort, mais sa consommation s’en trouve réduite. Une affirmation véridique tant sur papier que sur pavés.
Fiche technique : Renault Symbioz full Hybrid E-Tech 160 (2025)
