Volkswagen Crafter

Outre une ergonomie agréable dans la cabine, le Crafter propose, depuis 2011, des motorisations TDI de dernière génération dont la cylindrée n'excède pas les 2,0 litres. Ce moteur décliné en versions 109, 136 et 163 CH (biturbo) le démarque de son cousin et de la concurrence composée des Opel Movano/Renault Master, Ford Transit, Fiat Ducato/Peugeot Boxer/Citroën Jumper et Iveco Daily. En complément de ses versions tôlées, le fourgon Volkswagen peut être transformé en minibus ou carrossé par des professionnels sélectionnés par le groupe allemand. Il existe pour cela les versions plateau et châssis-cabine. L'une des particularités des moteurs Volkswagen est d'offrir, en option, une prise de force qui permet, à la manière d'un tracteur agricole, d'utiliser des outils de chantier ne possédant pas de motorisation propre.

Une gamme étendue propre à Volkswagen

Comme le veut l'évolution du segment, le Volkswagen Crafter est disponible en une multitude de versions. Celles-ci combinent quatre hauteurs de toit, trois longueurs d'empattement et une option permettant d'opter pour un porte-à-faux arrière rallongé. De cette manière, le PTAC (poids total en charge) s'échelonne entre 3,5 et 5,0 tonnes. En Europe, la première version offre la possibilité de conduire le Crafter avec un simple permis B. Le volume de chargement de 7,5 m3 sur la version la plus petite peut être porté à 17 m3. Il est également possible d'opter pour une cabine approfondie permettant d'emporter trois passagers supplémentaires, tout en gardant la cellule de transport de marchandises. La transmission peut se faire sur les roues avant ou arrière et les rapports de pont peuvent être modifiés selon les nécessités du client. Enfin, l'équipement électronique est assez fourni pour un véhicule de ce segment. Le blocage électronique de différentiel (EDS) et l'antipatinage (ASR) donnent de vraies capacités sur terrain glissant au Crafter, alors que l'ABS joue la carte de la sécurité.